Sur le site de
Marengo fut construite une villa, inaugurée en 1846 par le pharmacien
Antonio Delavo, qui y dépensa toute sa fortune. Aujourd'hui
elle abrite un musée avec une collection d'armes appartenant à
la Société Napoléonienne de Marengo (une association née en 1992)
quelque restes de l'époque, et une bonne revue de presse, ainsi
que quelques maquettes qui reproduisent les étapes de la bataille.
Dans l'ancien et vaste parc qui la borde, se trouve l'ossuaire
des morts, ainsi que le buste du général Charles Louis Desaix.
La célèbre colonne commémorative abattue à la chute de Napoléon,
transférée à Fiume, remontée dans une villa à la fin de la première
guerre mondiale, fut reportée à Marengo en 1922 après une pause
au fort Bormida. Aujourd'hui il n'y a plus le célèbre carrosse
utilisé par Napoléon et Joséphine à Marengo au cours de la commémoration
de 1805, il se trouve au lieu à Stupinigi at les afforts pour
le rapporter à Marengo ont été vains jusqu'à ce jour. Devant la
villa il y a le monument à Bonaparte Premier Consul (non l'Empereur)
du sculpteur Benedetto Cacciatori en activité à Milan jusqu'en
1871. Le nom de Marengo à Alexandrie est présent dans deux rues.
Desaix aussi a une à son nom sur le territoir municipal et de
nombreuses entreprises s'inspirent à la célèbre bataille. De Marengo
prennent le nom par exemple les "bon-bon" produits par
une Maison de Bosco Marengo, à Spinetta on produit les "
Baci de Napoléon", à Alexandrie la très célèbre "Polenta
di Marengo". A Spineta il y a encore l'auberge, aujourd'hui
café, de la "Lungafame" un gallicisme (longue femme)
qui semble se référer à une vivandière très grande, chez laquelle
Napolèon s'arreta déjeuner, dégustant ce qui ensuite s'apellera
"Pollo alla Marengo". Cette recette proposée par certains
restaurants de la province mérite d'etre redécouverte: il s'agit
principalement de paulet sauté dans du vin de Madère et
accompagnè d'une sauce composée de champignons et d'écrevisses
d'eau douce.
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